Quelques bugs sur le testnet – Après son passage au Proof of Stake en septembre dernier, le réseau Ethereum doit ouvrir le retrait des ETH en staking en mars prochain. En attendant le déploiement du hard fork Shanghai, celui-ci est activement testé sur les testnets.
Des bugs sur le testnet Zhejiang
Le 1er février dernier, les développeurs d’Ethereum ont déployé un premier testnet pour éprouver le hard fork Shanghai. Ce premier testnet est intitulé Zhejiang.
Six jours plus tard, le hard fork Shanghai y était déployé, dans des conditions similaires à celles du mainnet. Cependant, tout ne s’est pas déroulé comme prévu.
En effet, comme l’a souligné Marius VanDerWijden sur Twitter, certains clients ont rencontré des problèmes de synchronisation.
« Les 4 heures et demie de débogage ont abouti à cette correction de bug. Nous avons reçu des rapports selon lesquels les nœuds geth ne synchronisaient pas correctement le devnet de Zhejiang. Le problème était que si le corps d’un bloc était vide (pas de tx, pas de retraits), nous ne pouvions pas l’initialiser correctement. »
Finalement, un correctif a été publié dans la foulée, permettant de mitiger le bug.
Selon le rapport publié par Tim Beiko, les développeurs ont considéré que ce bug n’engendrait pas de délais quant au déploiement de Shanghai sur le testnet Sepolia.
Un devnet en demi-teinte
En parallèle du déploiement du testnet Zhejiang, les développeurs ont également déployé un septième devnet.
Celui-ci a été lancé avec 600 000 validateurs. Parmi ces validateurs, 360 000 d’entre eux effectuent des mises à jour des justificatifs de retrait juste au moment du fork.
« Les clients ont constaté un pic d’utilisation de la RAM et du CPU, et l’équipe devops surveillera le devnet dans les jours à venir pour voir combien de messages de mise à jour des informations d’identification ont été inclus ou perdus. »
De plus, ce devnet a révélé des problèmes de communication entre les clients Prysm et Besu.
« Dans l’ensemble, le réseau a cessé de se finaliser pendant 1 époque et a été entièrement récupéré 3 époques après le fork. L’équipe devops a semblé satisfaite de ce résultat, étant donné que cette configuration est plus sévère que ce à quoi nous nous attendons sur le réseau principal, et que les clients ont encore le temps de résoudre certains des problèmes constatés. »
Évidemment, les développeurs d’Ethereum ne sont pas les seuls à se préparer au hard fork Shanghai. Ainsi, ceux du protocole Lido envisagent un changement de gestion au niveau des fonds détenus par la DAO.
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