La révolution crypto n’attend pas – C’est le discours tenu par Larry Fink, le PDG de BlackRock, le géant des gestionnaires d’actifs. Ce dernier a exprimé ses inquiétudes quant au retard pris par les États-Unis dans le développement, l’adoption et la régulation de bitcoin et de ses pairs, déjà adoptés par l’entreprise. Pire. Selon Fink, les USA perdent actuellement du terrain par rapport à d’autres pays qui s’engagent de manière durable dans le secteur cryptographique.
Il était une fois les cryptomonnaies en Amérique
Dans sa lettre annuelle aux investisseurs, présentant ce qu’il considère être les axes les plus urgents et les plus rapides à travailler, Larry Fink explique :
« Je suis très préoccupé par l’absence d’efforts aux États-Unis pour développer les cryptomonnaies, contrairement à ce que l’on peut voir en Chine, en Europe et dans d’autres parties du monde. Nous avons besoin d’une réglementation claire et cohérente pour favoriser le développement de cette technologie.»
Crise géopolitique, guerre en Ukraine et contexte macroéconomique et nécessité d’un développement durable pour l’avenir : après un état des lieux de l’année 2022, le PDG de BlackRock s’attaque à la finance traditionnelle, écorchée par une crise bancaire inédite.
Dans les détails, Fink souligne que le principal défi auquel les États-Unis sont confrontés est la régulation. Cependant, alors que dans certains pays, les régulateurs travaillent avec le secteur cryptographique – de manière parfois critiquée – afin d’envisager de nouveaux cadres, le PDG de BlackRock déplore pour sa part une régulation qui attaque l’industrie cryptographique de toutes parts.
Bitcoin et les cryptomonnaies : une révolution à ne pas manquer
Pourtant pris dans la tourmente FTX, le PDG de BlackRock a ajouté que les États-Unis doivent prendre des mesures rapides pour ne pas être laissés pour compte. La répression n’étant pas la solution adéquate pour permettre un cadre épanouissant pour l’innovation.
« Il est important que nous prenions des mesures rapides pour adopter cette technologie avant qu’elle ne devienne obsolète. Nous avons besoin de voir des changements significatifs dans la réglementation pour encourager l’innovation dans ce domaine. »
Ainsi, face à l’importance et l’évidence de la blockchain qui revoit complétement notre manière d’effectuer des échanges et des transactions, et face aux différentes opportunités commerciales que permet déjà le web 3, Larry Fink confirme :
« Les États-Unis doivent prendre des mesures pour être à la pointe de cette révolution. »
Ainsi, face aux avancées spectaculaires de Bitcoin et des cryptomonnaies en Afrique, en Inde, au Brésil et dans d’autres pays émergents, les pays développés eux continuent de prendre du retard, oubliant pourtant que si Bitcoin est un problème pour eux, il représente une solution pour d’autres ailleurs dans le monde.
Développer la réglementation certes, toutefois il ne s’agit pas pour le PDG de BlackRock de tourner le dos aux cryptomonnaies, bien au contraire. Ce dernier voit même l’avenir dans la tokenisation, mais aussi dans le metaverse.
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