La Bourse de Paris avait ouvert en hausse, mais n'a pas tardé à rebasculer en territoire négatif. Les investisseurs attendent la réunion de la BCE et l'investiture de Donald Trump avec une certaine prudence.
Vers 10h45, le CAC 40 abandonne un peu plus de 0,2% à 4.848 points. L'indice phare est donc bien parti pour signer une troisième séance de baisse consécutive.
'On a quand même l'impression que le moral des marchés s'est quelque peu assombri dernièrement et que l'aversion au risque est en train de faire son retour', prévient un opérateur.
Certains analystes techniques font même remarquer qu'une incursion sous les 4.833 points pourrait signifier une fragilisation de la tendance haussière et une remise en cause du scénario d'une sortie 'par le haut' en direction des 5.000 points.
Dans l'immédiat, les opérateurs doivent digérer le discours de la Premier ministre britannique Theresa May, qui a notamment promis un droit de regard du Parlement sur les modalités du Brexit.
Au chapitre macroéconomique, ils prendront connaissance dans quelques minutes des prix à la consommation dans l'eurozone au titre du mois clos avant les chiffres de l'inflation et de la production américaine cet après-midi, également pour décembre.
Sur le marché des changes, l'euro recule de 0,2% face au dollar à 1,0689, tandis que le baril de Brent cède 0,5% environ à 55,2 dollars.
Enfin, s'agissant des valeurs, Citigroup et Goldman Sachs publieront leurs comptes du quatrième trimestre et annuels en début d'après-midi. A Paris, EDF (PA:EDF) (+3,4%) domine le SBF 120. La filiale RTE de l'électricien s'est voulue rassurante, certifiant que la France disposerait mercredi des ressources électriques suffisantes pour faire face à la vague de froid actuelle.
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