Une figurine est placée devant un écran de smartphone cassé montrant le logo de Facebook, à Paris le 16 mai 2018

Une figurine est placée devant un écran de smartphone cassé montrant le logo de Facebook, à Paris le 16 mai 2018

afp.com/JOEL SAGET

Facebook continue sa lutte contre les "fake news". Le réseau créé par Mark Zuckerberg a annoncé ce jeudi vouloir retirer les fausses informations susceptibles de créer des violences de façon imminente. "Nous commençons à mettre en oeuvre cette nouvelle politique dans des pays où nous voyons des exemples où la désinformation a [...] entraîné des violences", a indiqué Tessa Lyons chez Facebook.

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Une mesure déjà testée au Sri-Lanka

Avec cette nouvelle politique, le réseau social pourra par exemple retirer des contenus inexacts ou trompeurs (comme des photos truquées) créés ou partagés pour contribuer à la violence physique ou l'exacerber. Pour y parvenir, Facebook s'appuiera sur des organisations locales ou des agences spécialisées pour déterminer si ces publications sont susceptibles d'entraîner des violences de façon imminente et donc si elles doivent être retirées.

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Les discours de haine et appels directs à la violence sont déjà en violation des règles de Facebook. Cette nouvelle politique consiste à examiner et supprimer un autre type de contenus, moins explicitement violents mais tout de même susceptibles d'entraîner des violences.

Tessa Lyons, qui s'exprimait lors d'une rencontre avec des journalistes au siège du groupe en Californie (ouest), a indiqué que cette politique avait déjà été expérimentée au Sri Lanka, secoué en mars par des violences anti-musulmans. Facebook avait été violemment critiqué pour avoir laissé circuler des rumeurs et fausses informations qui ont pu contribuer à ces violences.

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