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Standard & Poor's salue la solidité financière de BPCE et Crédit Agricole

L'agence de notation a relevé de A à A + la note attribuée aux deux groupes bancaires français.

« Au cours des cinq dernières années, BPCE a amélioré de façon continue ses fonds propres », explique Standard & Poor's.
« Au cours des cinq dernières années, BPCE a amélioré de façon continue ses fonds propres », explique Standard & Poor's. (ERIC PIERMONT/AFP)

Par Solenn Poullennec

Publié le 22 oct. 2018 à 17:51Mis à jour le 23 oct. 2018 à 18:03

La saison des résultats commence bien pour BPCE et Crédit Agricole. En fin de semaine dernière, l'agence de notation Standard & Poor's (S & P) a réévalué à la hausse la solidité financière des deux groupes bancaires français en relevant leur note à A +. Les mutualistes étaient notés un cran en dessous (A) depuis 2012. Cela ne les empêchait pas de déjà faire partie des bons élèves placés dans la catégorie dite « d'investissement ».

« Au cours des cinq dernières années, BPCE a amélioré de façon continue ses fonds propres », justifie l'agence de notation dans un communiqué. Déjà l'été dernier, sa concurrente Moody's avait réévalué à la hausse la note de la banque (à A1 contre A2). BPCE n'a pas manqué de le rappeler lundi.

BPCE en pleine réorganisation

« Les transformations initiées ces derniers mois renforceront encore notre solidité financière et notre agilité stratégique », fait valoir Nicolas Namias, directeur finance et stratégie du groupe dans un communiqué. Dirigé depuis le mois de juin dernier par Laurent Mignon, BPCE a annoncé la fermeture du spécialiste du crédit immobilier Crédit Foncier et la réintégration de ses activités au sein des banques régionales. En septembre, il a décidé de rattacher les métiers de financement spécialisé à son organe central BPCE SA pour renforcer les marges de manoeuvre de sa banque de financement et d'investissement Natixis.

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De nombreuses émissions à attendre

Le jugement de S & P « n'est pas du tout inattendu », estime Jérôme Legras, directeur de la recherche d'Axiom, une société de gestion spécialisée sur les valeurs financières. « Cela aura clairement un impact positif en termes de prix pour les prochaines émissions obligataires », poursuit-il. Pour les banques, cela tombe très bien car « elles vont devoir émettre beaucoup de   sur les deux trois ans qui viennent », insiste Jérôme Legras. De fait, les régulations européennes poussent les établissements de crédit à placer ce type de titres en vue de renforcer leur capacité d'absorption des pertes et leur résistance en cas de crise de liquidité.

À noter

Crédit Agricole a annoncé lundi la fin de la surveillance accrue dont faisait l'objet CACIB en vertu d'accords avec les autorités américaines. Celle-ci avait débuté en 2015 quand la banque, accusée d'avoir traité avec des pays sous embargo, avait écopé d'une sanction de 787 millions de dollars.

SOLENN POULLENNEC

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