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Le CAC40 s'offre un gain de près de 4% sur la semaine

Le CAC40 s'offre un gain de près de 4% sur la semaine
Le CAC40 s'offre un gain de près de 4% sur la semaine
Crédit photo © Reuters

(Boursier.com) — Le marché parisien a repris sa marche en avant cette semaine, signant une très belle progression hebdomadaire de 3,86%, à 5.153 points ce vendredi soir. Dans une actualité très riche, les investisseurs continuent à miser sur une issue positive dans le dossier commercial sino-américain. A ce sujet, Xi Jinping a déclaré vendredi que les négociations entre la Chine et les Etats-Unis ont permis d'accomplir d'importants progrès et se poursuivront la semaine prochaine à Washington. En outre, Donald Trump a décidé de signer le compromis budgétaire bipartisan relatif au financement de la sécurité aux frontières des Etats-Unis, un texte que le Congrès américain a adopté hier jeudi afin d'éviter un nouveau 'shutdown'.

Ces nouvelles ont relégué en arrière-plan l'annonce du plus net repli des ventes au détail en décembre aux Etats-Unis depuis plus de neuf ans (-1,2%), qui paraît confirmer un net ralentissement de l'économie fin 2018 et justifier la prudence de la Réserve fédérale dans sa politique monétaire... Au plus grand bonheur des marchés.

La semaine a également été marquée par une vague de publications d'entreprises de part et d'autre de l'Atlantique. A Paris, les poids lourds de la cote ont globalement assuré à l'image de Legrand, Schneider Electric, Airbus, Vivendi ou encore Capgemini. A l'inverse, Unibail-WFD, EDF et Eutelsat ont déçu.

Les valeurs

* Amoéba s'envole de 26,3%. Les investisseurs ont salué l'avancée technologique réalisée par la firme dans le traitement contre le mildiou, champignon pathogène de la vigne.

A lire aussi...Comptage

* Ingenico s'adjuge 17,3%. Après une série d'avertissements sur résultats au cours des derniers mois, Ingenico a fait état d'une baisse de sa rentabilité annuelle et a officiellement renoncé à son objectif d'Ebitda pour 2020. Le groupe spécialisé dans les solutions de paiements, qui a noté une amélioration de la tendance au second semestre, présentera un nouveau plan stratégique le 24 avril. La société a vu son Ebitda reculer de 7% l'an dernier, à 488 ME, malgré des ventes en hausse organique de 2% à 2,64 MdsE.

* Nexans grimpe de 14,1%. Si le câblier a vu ses résultats nettement reculer l'an passé, son plan d'action devrait se traduire par une amélioration significative de l'EBITDA en 2019.

* Michelin bondit de 13,1%, dopé par la publication de résultats annuels légèrement supérieurs aux attentes des analystes malgré un lourd effet de changes, la baisse du marché chinois et l'impact de la fermeture annoncée d'une usine en Ecosse. Michelin a enregistré en 2018 un résultat opérationnel "des secteurs" en hausse de 1,2% à 2,78 milliards d'euros pour un chiffre d'affaires de 22,03 MdsE, (+0,3% en données publiées et +4,1% hors effets de change). Michelin vise en 2019 une croissance des volumes en ligne avec l'évolution mondiale des marchés, et un résultat opérationnel des secteurs supérieur à celui de 2018 (hors effet de change), au-delà de la contribution additionnelle de Camso et Fenner estimée à 150 ME.

* Airbus progresse de 11,1%. Outre l'annonce de la fin du programme A380, déjà largement anticipée par le marché, Airbus a dévoilé de solides comptes trimestriels. Le tout accompagné d'une guidance bien perçue puisque l'avionneur européen table sur une hausse de 15% de son résultat d'exploitation ainsi que sur la livraison de 880 à 890 appareils en 2019.

* Legrand gagne 11,1%. Avec +4,9% de croissance organique en 2018, le groupe dépasse l'objectif qu'il s'était fixé pour l'année qui était proche de +4%. Hors effet de change, la croissance du chiffre d'affaires ressort ainsi à +13% en 2018, son meilleur niveau depuis 2006. Le résultat opérationnel ajusté progresse de +9,7%, à plus de 1,2 MdE, et la marge opérationnelle ajustée avant acquisitions atteint 20,2%, en ligne avec l'objectif 2018 qui était compris entre 20% et 20,5%.

* Orpea (+10,2%). Le spécialise de la dépendance affiche un chiffre d'affaires annuel de 3,42 milliards d'euros (+9%), supérieur à l'objectif annoncé début 2018. Plus de la moitié est réalisée par croissance organique. Orpea a confirmé son objectif de marge d'Ebitda 2018 supérieure à celle de 2017.

* Amundi gagne 10,2%. Malgré une fin d'année difficile, marquée par une décollecte nette de 6,5 milliards d'euros au quatrième trimestre, la maison de gestion a confirmé ses objectifs financiers 2020 et annoncé une hausse de son dividende, à hauteur de 2,90 euros par action.

* Schneider Electric (+9,8%), dopé par la divulgation de résultats annuels supérieurs aux attentes sur la plupart des items, et des perspectives 2019 rassurante.

* Vivendi grimpe de 8,2%. Un flux acheteur à relier aux nombreuses annonces faites par le groupe de médias et de divertissement. Outre la publication de résultats annuels en forte progression, la firme a annoncé le départ surprise de Vincent Bolloré, premier actionnaire de Vivendi. L'homme d'affaires breton cédera son siège au conseil de surveillance à son fils Cyrille lors de la prochaine assemblée générale de la société. Vivendi sollicitera également l'approbation des actionnaires en vue de procéder à des rachats d'actions représentant jusqu'à 10% du capital social et à une Offre Publique de Rachat d'Actions (OPRA) jusqu'à 25% du capital social, à un prix maximum de 25 euros par action. En outre, le groupe proposera au titre de 2018 le versement d'un dividende de 0,50 euro par action, en hausse de 11,1%.

* Capgemini prend 8,1%, après avoir dévoilé des résultats annuels de bonne facture et de solides objectifs pour l'exercice en cours. Seule ombre au tableau, la baisse de 11% du résultat net part du groupe à 730 millions d'euros, pénalisé par une charge d'impôts plus élevée. La SSII vise en 2019 une croissance à taux de change constants comprise entre 5,5% et 8,0%, un taux de marge opérationnelle compris entre 12,3% et 12,6%, contre 12,1% en 2018, et un free cash-flow organique en progression en données comparables à plus de 1,1 MdE.

* Kering avance de 7,4%. Après les belles publications de LVMH et Hermes International, Kering a rassuré à son tour en dévoilant des résultats annuels records. En, 2018, la maison-mère de Gucci et d'Yves Saint Laurent a enregistré un bénéfice net part de groupe multiplié par plus de deux à 3,71 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires en hausse de 26,3% à 13,67 MdsE. Le résultat opérationnel courant bondit de 46,6% à 3,94 MdsE, matérialisant une marge de 28,9%.

* Crédit Agricole s'adjuge 6,8%. Avec un bénéfice net de 1,008 milliard d'euros au 4ème trimestre 2018, multiplié par 2,6 par rapport à la même période de l'exercice précédent, la banque verte a dépassé les attentes du consensus de 15%, et ce malgré un environnement de marché difficile caractérisé par des taux d'intérêt très faible, des spreads pour l'Italie en hausse et une chute des actions notamment. Quant au dividende, il est annoncé à 0,69 euros par action, entièrement en numéraire.

* TF1 (+5,5%) a dévoilé des résultats annuels en progression et réitère son objectif d'un taux de marge opérationnelle courante à deux chiffres en 2019. Le premier groupe de télévision privé en France a enregistré l'an dernier un résultat opérationnel courant de 195,7 millions d'euros (+5,4%) pour un chiffre d'affaires consolidé de 2,3 milliards d'euros, en hausse de 7,3%.

* Comme attendu, Natixis (+4%) n'a pas été épargné par la faible performance de ses activités de marché en fin d'année 2018. Mais contrairement à la Société générale et à la BNP Paribas, la filiale du groupe BPCE a confirmé l'ensemble de ses objectifs 2020. Plombée par ses activités de marchés et une perte sur les dérivés actions, Natixis a vu son bénéfice net être divisé par deux au quatrième trimestre, à 252 millions d'euros, pour un produit net bancaire en recul de 10% à 2,251 MdsE.

A l'inverse, * EDF perd 4,8%, les investisseurs sanctionnant des objectifs 2019 quelque peu décevants. L'électricien a indiqué tabler sur un Ebitda ajusté compris entre 15,3 et 16 milliards d'euros cette année après 15,3 milliards en 2018 (+11,1%). Le consensus était jusqu'ici positionné sur un niveau supérieur à 16 MdsE.

* Bic trébuche de 4,3%. Le fabricant de stylos, briquets et rasoirs jetables a publié des résultats 2018 en retrait et inférieurs aux attentes des analystes, avec une rentabilité dégradée et des ventes pénalisées par des effets de change adverses. Le bénéfice net part du Groupe a ainsi fondu de près de 40% en données publiées, à 173,4 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 1,95 MdE, en progression de 1,5% à base comparable mais en recul de 4,5% en publié.

* Eutelsat se replie de 3,4%. L'opérateur satellites a fait état de résultats semestriels en repli, pénalisé par une pression sur les prix dans les services de vidéo professionnelle. Le groupe a dégagé sur les six premiers mois de son exercice un résultat net de 150,4 ME (-4,8%), une marge d'Ebitda de 79% (-0,4 point) à taux de change constant et un chiffre d'affaires de 658,1 ME (-4,4%). Eutelsat confirme viser une amélioration de son chiffre d'affaires au cours du second semestre et réitère l'ensemble de ses objectifs financiers pour l'exercice 2018-2019 et les suivants.

* Ubisoft redonne 3%. Le groupe tricolore a pourtant publié des chiffres rassurants pour le troisième trimestre 2018-19, en confirmant au passage des prévisions de résultats pour l'ensemble de l'exercice. Mais le secteur vit des moments difficiles, en atteste la vague de résultats décevants des géants américains de l'industrie.

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