Cotation du 26/04/2024 à 22h20 Dow Jones Industrial +0,40% 38 239,66
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Clôture de Wall Street : dans le vert vendredi et pour la 8ème semaine !

Clôture de Wall Street : dans le vert vendredi et pour la 8ème semaine !
Clôture de Wall Street : dans le vert vendredi et pour la 8ème semaine !
Crédit photo © Reuters

(Boursier.com) — La Bourse de New York a progressé vendredi après de nouveaux signes de progrès vers un accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine. Le Dow Jones et le Nasdaq Composite ont désormais enchaîné 8 semaines de hausse d'affilée, tandis que le S&P 500 a progressé 7 fois sur 8. Vendredi, les marchés ont apprécié le fait que le "shutdwon" ait été évité, même si Donald Trump a décrété l'urgence nationale pour obtenir le financement du mur transfrontalier avec le Mexique. Les investisseurs ont ignoré les indicateurs négatifs aux Etats-Unis (baisse de la production industrielle et des ventes de détail) pour se concentrer sur les bonnes nouvelles (amélioration du sentiment des consommateurs).

A la clôture, l'indice Dow Jones a bondi de 1,74% à 25.883 points, tandis que l'indice large S&P 500 a gagné 1,09% à 2.775 pts et que le Nasdaq composite, riche en valeurs technologiques et biotechnologiques, a grimpé de 0,61% à 7.472 pts.

Des hausses de 10% à 12% depuis début janvier

Sur l'ensemble de la semaine, les trois indices américains ont gagné respectivement 3% (DJIA), 2,5% (S&P 500) et 2,4% (Nasdaq), et ils ont désormais repris plus de 10% depuis le 1er janvier (+10,5% pour le DJIA et le S&P 500, et +12,3% pour le Nasdaq)

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Les indices ont désormais effacé une grande partie de leur correction de la fin 2018 : le Dow Jones n'est plus qu'à 3,6% de son record historique de début octobre 2018, le S&P 500 est encore à 5,6% de son record, tandis que le Nasdaq doit encore remonter de 8,5% pour retrouver son plus haut historique de la fin août dernier.

L'euro proche des ses plus bas depuis 3 mois

Sur le marché des changes, le dollar a fait du yoyo vendredi, commençant la journée en nette hausse dans l'espoir d'un accord commercial, avant de finir en recul après l'annonce d'un recul de la production industrielle en janvier, qui fait craindre un ralentissement conjoncturel outre-Atlantique. L'indice du dollar, qui reflète son évolution face à un panier de 6 devises de référence (euro, yen, franc suisse, livre sterling, dollar canadien et couronne suédoise) a cédé 0,10% à 96,87 points, après un plus haut en séance à 97,37 pts.

L'euro a fait preuve de faiblesse, terminant la semaine sous le seuil de 1,13$ (-0,03% à 1,1295$), proche de ses plus bas niveaux depuis 3 mois. La devise européenne est tombée jusqu'à 1,1235$ en séance, avant de regagner du terrain à mesure que le dollar s'effritait. La devise européenne a abandonné 1,6% depuis le début de l'année, sur fond de ralentissement plus prolongé que prévu de la croissance économique en Europe. Vendredi, un membre de la BCE, le Français Benoît Coeuré a indiqué que la banque centrale envisageait une nouvelle salve de prêts à long terme aux banques (TLTRO). Un nouveau programme "est possible et nous en discutons", a-t-il indiqué, faisait plier l'euro.

Les négociations commerciales en bonne voie malgré les difficultés

Les marchés obligataires américains ont légèrement reculé vendredi, les investisseurs préférant se tourner vers les marchés d'actions plus risqués. Les taux d'intérêts (qui évoluent en sens inverse des cours) ont donc progressé : le rendement du T-Bond à 10 ans a gagné 1 point de base à 2,66%.

L'optimisme des marchés d'actions a été soutenu par les progrès dans les négociations commerciales même si des difficultés restent à aplanir... Les négociateurs chinois et américains ont fait état de progrès, vendredi, et Washington laisse entendre que la date-butoir du 1er mars pour boucler un accord pourrait être reportée si les chances d'aboutir sont réelles.

Les deux parties reconnaissent tout de même que des questions "très difficiles" sont toujours en suspens. Dans un communiqué diffusé à Washington, la Maison Blanche a fait état de "progrès" mais aussi souligné que "beaucoup de travail" restait à faire.

Les négociations se poursuivront la semaine prochaine à Washington, a annoncé le président chinois Xi Jinping, qui a reçu vendredi les négociateurs américains, le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin et le représentant pour le Commerce Robert Lighthizer, au terme de cinq jours de discussions entre les délégations des deux pays.

Donald Trump évoque l'urgence nationale pour construire son mur

Aux Etats-Unis, le spectre du "shutdown" est désormais écarté, après l'adoption jeudi soir par le Congrès d'un compromis sur le budget. Donald Trump a accepté de signer le texte, ce qui exclut une nouvelle fermeture des administrations américaines à partir de vendredi minuit.

Le président américain n'a toutefois pas dit son dernier mot concernant son projet de mur transfrontalier avec le Mexique. Il a décrété vendredi une situation d'urgence nationale à la frontière mexicaine, ce qui lui permettra d'obtenir des financements pour le mur transfrontalier en puisant dans le budget de la Défense. Le budget adopté par le Congrès ne lui accorde en effet que 1,4 milliard de dollars pour cet ouvrage, soit un quart de la somme qu'il réclamait (5,6 Mds$).

La production industrielle a flanché en janvier aux Etats-Unis

Contrairement au dollar, les marchés d'actions sont restés indifférents à la publication de la production industrielle en janvier, qui a reculé de 0,6% par rapport à décembre, alors que le consensus tablait sur une hausse de 0,1%, après une augmentation de 0,1% en décembre. Jeudi, un autre indicateur avait déjà déçu : les ventes de détail avaient plongé de 1,2% en décembre sur un mois (et même de 1,8% hors automobile et essence).

Les investisseurs ont toutefois privilégié les informations encourageantes en provenance des négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, ainsi que la publication d'un indice préliminaire du sentiment des consommateurs américains meilleur que prévu en février.

Cet indice, mesuré par l'Université du Michigan, est ainsi ressorti à 95,5, contre un consensus de place de 93 et un niveau de 91,2 en janvier. Dans ces conditions, les opérateurs espèrent que la chute inattendue des ventes de détail en décembre n'était qu'un événement isolé.

Le pétrole au plus haut de l'année

Le pétrole a poursuivi sa remontée vendredi, dans l'espoir d'un accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine, et alors que la production de l'Arabie saoudite et du Venezuela continue de baisser. Le contrat à terme de mars sur le brut léger américain WTI a progressé de 2,17% à 55,59$ le baril sur le Nymex, au plus haut depuis le début de l'année. L'échéance d'avril sur le Brent prenait 2,60% à 66,2$ au moment de la clôture du Nymex, terminant lui aussi à son plus haut de 2019.

Les investisseurs continuent d'apprécier l'annonce mardi par l'Arabie saoudite de son intention de ramener sa production à 9,8 millions de barils par jour (bpj) en mars, soit plus de 500.000 bpj en dessous du quota prévu par l'accord conclu en décembre par l'"Opep+". Par ailleurs, la production vénézuélienne est affectée par les sanctions américaines adoptées récemment, après la reconnaissance par Washington de l'opposant Juan Guaido comme président par intérim du pays d'Amérique du sud.

VALEURS A SUIVRE

Mattel (-18,3%!) a créé un choc en annonçant, lors d'une réunion d'analystes, des prévisions très décevantes pour l'exercice 2019. Alors que les résultats de 2018 avaient été bien accueillis, il y a à peine une semaine, la direction a fait savoir que l'année 2019 s'annonçait compliquée.

Le résultat d'exploitation ajusté devrait être seulement "légèrement positif" cette année, et la marge brute tomber proche de 40%, tandis que le ventes devraient stagner à taux de change constants. Les analystes s'attendaient jusqu'ici à un bénéfice opérationnel non ajusté de 238 millions de dollars, à une marge brute de 43,9% et à une hausse de 3% du chiffre d'affaires, selon le consensus établi par l'agence 'Bloomberg').

Amazon (-0,9%). En novembre dernier, Amazon annonçait en grande pompe son intention de construire deux nouveaux sièges en Virginie du Nord et à New York (Long Island City - Queens)Mais trois mois plus tard, le géant américain du commerce en ligne a annoncé jeudi qu'il renonçait au deuxième site, celui de New York, en raison de l'opposition exprimée par nombre de responsables locaux aux modalités financières du projet. Dans un communiqué, le groupe basé à Seattle a précisé qu'il n'entendait pas "à ce stade" chercher un nouveau site pour ce siège même si, avant sa décision du 13 novembre, plus de 200 villes d'Amérique du Nord lui avaient envoyé des dossiers de candidature. ,Le groupe a confirmé en revanche qu'il construirait le nouveau siège prévu à Arlington, en Virginie du Nord, ainsi que sa nouvelle plate-forme opérationnelle pour la côte Est des Etats-Unis, à Nashville dans le Tennessee.

PepsiCo (+2,9%) a présenté ses résultats du quatrième trimestre. Les bénéfices sont de 6,85 Mds$ (4,83$ par action), contre une perte de 710 M$ (0,50$ par action) un an avant. En base ajustée, le bénéfice par action ressort à 1,49$. Les revenus sont stables à 19,52 Mds$. Les ventes organiques sont en croissance de 4,6%. Les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice par action de 1,49$, pour des revenus de 19,5 Mds$. Sur 2019, le groupe vise des ventes organiques en hausse de 4% (contre +3,7% en 2018), pour un bpa de 5,50$ (contre 5,66$ en 2018).

Moody's (+3,3%) a annoncé ses comptes du quatrième trimestre. Les bénéfices sont de 250 M$ (1,29$ par action), contre 25,5 M$ (0,13$ par action) un an avant. Le bpa ajusté ressort à 1,63$, contre 1,51$ sur la même période de l'exercice précédent. Les revenus baissent de 9% à 1,06 Md$. Les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice par action de 1,67$, pour des revenus de 1,1 Md$. Les revenus de Moody's Investors Service (activité de notation du crédit obligataire) reculent de 18% à 595 M$. Sur 2019, le groupe vise un bpa compris entre 7,85 et 8,10$, contre 7,39$ en 2018. Le groupe a annoncé par ailleurs une hausse de 14% de son dividende trimestriel, ainsi qu'une augmentation, de l'ordre de 500 M$, de ses rachats d'actions.

Newell Brands (-20,9%) a présenté ses résultats du quatrième trimestre. Les profits sont de 208 M$ (0,46$ par action), contre 1,65 Md$ (3,38$ par action) un an avant. En base ajustée, le bénéfice par action ressort à 0,71$. Les ventes baissent de 6% à 2,3 Mds$. Les analystes anticipaient en moyenne un bpa trimestriel de 0,67$, pour des ventes de 2,4 Mds$. Sur l'exercice, le groupe vise un bpa compris entre 1,50 et 1,65$ (contre 1,9$ de consensus), pour des ventes entre 8,2 et 8,4 Mds$ (contre 8,8 Mds$ de consensus).

Deere (-2,1%) a dévoilé ses comptes du premier trimestre fiscal. Les bénéfices sont de 498 M$ (1,54$ par action), contre une perte de 535 M$ (1,66$ par action) un an avant. En base ajustée, le bpa ressort à 1,54$, contre 1,35$ sur la même période de l'exercice précédent. Les ventes s'élèvent à 6,94 Mds$, contre 5,97 Mds$ un an plus tôt. Les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice par action de 1,76$, pour des revenus de 6,8 Mds$. Sur l'exercice, le groupe anticipe toujours des ventes en hausse de 7%, pour un résultat net de 3,6 Mds$.

XPO Logistics (-12,7%) a présenté ses résultats du quatrième trimestre. Les revenus s'élèvent à 4,39 Mds$, contre 4,19 Mds$ un an plus tôt. Les bénéfices s'affichent à 84 M$ (0,62$ par action), contre 189 M$ (1,42$ par action) un an avant. En base ajustée, le bpa ressort à 0,72$, contre 0,45$ sur la même période de l'exercice précédent. Les analystes anticipaient en moyenne un bpa trimestriel de 0,84$, pour des revenus de 4,5 Mds$. Sur 2019, le groupe vise des revenus en hausse de 3 à 5% (+4/6% en base organique), contre 17,28 Mds$ en 2018.

CBS (+3,1%) a annoncé ses résultats du quatrième trimestre. Les profits sont de 561 M$ (1,49$ par action), contre une perte de 41 M$ (0,10$ par action) un an avant. En base ajustée, le bpa ressort à 1,50$. Les revenus s'élèvent à 4,02 Mds$, contre 3,92 Mds$ un an plus tôt. Les analystes anticipaient en moyenne un bpa trimestriel de 1,53$, pour des revenus de 4,1 Mds$. Sur 2019, les revenus grimpent de 6% à 14,5 Mds$. Le résultat net annuel est quant à lui de 1,96 Md$, contre 357 M$ en 2017.

Applied Materials (-3,9%) a présenté ses comptes du premier trimestre fiscal. Les profits sont de 771 M$ (0,80$ par action), contre 165 M$ (0,15$ par action) un an avant. En non-GAAP, le bpa ressort à 0,81$, contre 1,08$ sur la même période de l'exercice précédent. Les ventes s'élèvent à 3,75 Mds$, contre 4,21 Mds$ un an plus tôt. Les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice par action de 0,79$, pour des revenus de 3,7 Mds$. Sur le T2 fiscal, le groupe vise un bpa compris entre 0,62 et 0,70$, pour des revenus entre 3,33 et 3,63 Mds$.

Nvidia (+1,8%) a publié ses résultats du quatrième trimestre. Les bénéfices sont de 567 M$ (0,92$ par action), contre 1,12 Md$ (1,78$ par action) un an avant. En base ajustée, le bpa ressort à 0,80$, contre 1,72$ sur la même période de l'exercice précédent. Les revenus s'élèvent à 2,21 Mds$, contre 2,91 Mds$. Les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice par action de 0,91$, pour des revenus de 2,3 Mds$. Sur le premier trimestre, le groupe vise des revenus d'environ 2,20 Mds$ (plus ou moins 2%), contre 2,3 Mds$ de consensus. Pour 2019, Nvidia anticipe des revenus stables ou en légère baisse par rapport à 2018.

Berkshire Hathaway (+1,2%), la firme d'investissement du légendaire oracle d'Omaha, Warren Buffett s'est renforcée sur les secteurs financiers et en particulier sur le compartiment bancaire, tout en réduisant dans le même temps sa participation sur le dossier du géant californien de Cupertino, Apple. Durant le dernier trimestre de l'année 2018, Berkshire a légèrement allégé sa position sur Apple, de 1% environ, sans doute quelque peu refroidi par les craintes de ralentissement de la demande. Berkshire Hathaway s'est offert également une position sur le dossier Red Hat au quatrième trimestre (4,2 millions de titres pour 733 M$), mais il n'est pas évident de savoir si cette pose à été construite avant ou après l'OPA d'IBM de 34 milliards de dollars sur le géant open source.

Apple (-0,2%). A fin décembre, d'après les déclarations de Berkshire à la Securities and Exchange Commission, gendarme boursier et financier américain, Berkshire a vendu 2,89 millions de titres Apple, réduisant sa position sur le concepteur de l'iPhone à 249,6 millions de titres, pour un montant global de 39,4 milliards de dollars. Cette participation compte pour 21,5% du portefeuille de Berkshire, contre 25,8% un trimestre auparavant.

Oracle (+0,47%). Enfin, Berkshire Hathaway a cédé... la totalité de sa participation sur le dossier du géant américain des logiciels d'entreprises, Oracle, ce qui représente la vente de plus de 41 millions de titres et environ 2 milliards de dollars.

Facebook (-0,8%). L'administration américaine et le groupe de Mark Zuckerberg négocieraient le montant d'une lourde amende, qui pourrait s'élever à plusieurs milliards de dollars, pour non-respect de ses engagements en matière de protection des données personnelles de ses utilisateurs. C'est du moins ce qu'affirme le 'Washington Post'. La Federal Trade Commission (FTC) et Facebook n'auraient pas trouvé d'accord sur le montant de l'amende.

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