“Quand est-ce que ça va finir ? C’est la question que je me pose tous les jours.” Ce vendeur de la côte ouest des États-Unis, qui ne souhaite donner ni son nom ni son chiffre d’affaires à The Verge, n’en finit plus de mettre en ligne des annonces de masques sur Etsy, une plateforme d’e-commerce sur laquelle les particuliers vendent des objets faits maison.
Entre avril et juin, 294 millions d’euros ont été dépensés pour l’achat de masques sur le site, dont 5 % reviennent à Etsy, précise The Verge. “J’avoue que ça me met dans une position délicate face aux chiffres de la pandémie. Parce que si le nombre de cas diminue, mes ventes de masques vont baisser”, témoigne le fabricant anonyme.
Des productions à donner le tournis
En trois mois, plus de 100 000 comptes ont mis en vente des masques. Problème : la majorité de ces petites mains sont des femmes, qui, en plus de leur travail, s’occupent de leurs
- Accédez à tous les contenus abonnés
- Soutenez une rédaction indépendante
- Recevez le Réveil Courrier chaque matin
Brésil. À Rio, commerçants et employés se reconvertissent en vendeurs de rue
Écoles. “Ils ont oublié les trous pour les yeux” : en Grèce, le fiasco des masques trop grands
Protection. En Pologne, des masques “patriotiques” pour sauver des vies et des emplois
Pandémie. La “guerre des masques” est déclarée
The Verge (New York) Lancé en 2011, ce site d’information se revendique “à l’intersection de la technologie, de la science, de l’art et de la culture”. Il propose aussi bien des reportages au long cours et des analyses de la culture high-tech américaine que des critiques de produits (tablettes, smartphones, logiciels…). Il fait partie de Vox Media, un groupe de médias en ligne américain qui comprend entre autres SB Nation (spécialisé dans le sport) et Polygon (spécialisé dans les jeux vidéo).
