Même si Ripple est accusé d’avoir lancé une offre illégale de jetons XRP à 1,3 milliard de dollars, l’activité commerciale se porte à merveille. C’est le message brandi par son PDG, Brad Garlinghouse. La preuve ? 15 clients de plus depuis la plainte de la SEC.
Faire tourner une activité commerciale malgré la menace d’une lourde sanction n’est pas idéal. C’est pourtant ce dont s’efforce le PDG de Ripple, Brad Garlinghouse. Les griefs à son encontre de la part de la SEC ne sont pas mineurs néanmoins.
Pour le gendarme américain, le patron et son cofondateur ont levé en 2013 1,3 milliard de dollars au travers d’une « offre non enregistrée et continue de titres d’actifs numériques ». En clair, c’est le token XRP tout entier qui est en péril.
80% de contrats supplémentaires en 2020
Mais officiellement, et en dépit de la disparition du XRP de nombreux exchanges, l’activité de Ripple se porte bien. Elle n’a même jamais été aussi florissante, à en croire son patron. Sur Twitter, Garlinghouse assure que 2020 fut une année phare pour la société.
L’affirmer ne suffit pas. Le PDG cite donc plusieurs chiffres visant à confirmer la bonne santé de Ripple. « Nous avons traité des millions de [transactions] RippleNet, multiplié [les liquidités à la demande] par 12 [d’une année sur l’autre] et signé 15 nouveaux clients après la plainte de la SEC. »
La menace juridique ne constituerait donc pas un obstacle pour les clients, qui n’hésiteraient pas à s’engager avec Ripple. Ainsi, l’entreprise signerait en moyenne deux nouveaux clients par semaine depuis la plainte.
Succès asiatique et des talents qui se pressent chez Ripple
Mieux encore, Ripple enregistrerait « plus de clients que jamais auparavant », revendique Garlinghouse. Sur l’ensemble de l’année 2020, les signatures de contrats progressaient ainsi de 80% sur un an. Pour le volume de transactions, la hausse est de 1700%.
L’acteur crypto peut notamment compter sur le succès de son réseau RippleNet en Asie. « Une demande croissante de services financiers numériques et d’interopérabilité des paiements en Asie-Pacifique (APAC) favorise l’adoption de RippleNet parmi les nombreuses PME, fintechs et PSP de la région », détaille le patron.
La SEC n’a donc pas mis un coup d’arrêt à l’activité de Ripple. Les clients affluent, et l’entreprise poursuit par ailleurs ses recrutements. Garlinghouse fait savoir que la société procédait à de nouvelles embauches lors de chaque trimestre de 2020.
Et pas n’importe lesquelles. L’attractivité de Ripple serait forte, tient à faire savoir le PDG. « Nous avons ajouté à notre équipe de direction des talents de haut niveau ayant de solides antécédents chez Apple, PayPal, Amazon, Tesla et Twitter », martèle-t-il.