Il ne restera qu’un Shiba – Bien que le Dogecoin (DOGE) soit toujours fermement soutenu par le fantasque milliardaire Elon Musk, la multiplication des clones commence à agacer le mèmecoin au chien Shiba « originel ». Il faut dire que son principal concurrent (et copieur), Shiba Inu (SHIB), a réussi à se hisser au niveau du DOGE en terme de valorisation totale. Cela a sans nul doute contribué au dépôt de sa marque en Union européenne.
Finies les crypto-blagues pour Dogecoin
Billy Markus est le principal co-créateur de Dogecoin avec Jackson Palmer. Quand ils lancent ce réseau blockchain en décembre 2013, les deux créateurs admettent bien volontiers qu’il s’agit là d’une « crypto-blague », avec un chien Shiba comme mascotte sympathique. Mais, mine de rien, plus de 8 ans plus tard, le Dogecoin a non seulement survécu, mais il a su trouvé une communauté qui l’a mené encore récemment jusqu’au Top 10 des cryptos les plus valorisées (novembre 2021).
Pour en revenir à Billy Markus, ce dernier a (assez paradoxalement) fortement critiqué les mèmecoins. Selon lui, les clones modernes ne respecteraient pas l’esprit originel du DOGE, qui se voulait satirique, et sont à la place des machines à cash pour leurs créateurs. Sans même parler des purs scams (escroqueries) qui surfent sur cette tendance.
Il n’en fallait pas plus pour que la Dogecoin Foundation réagisse, et annonce fièrement sur Twitter qu’elle a fait enregistré les termes « Doge », « Dogecoin » ainsi que leurs logos associés comme sa marque commerciale dans l’Union européenne :
« Grand succès. C’est une victoire modeste qui semble peu significative compte tenu de tout ce qui se passe actuellement dans le monde, mais ça reste une étape importante. »
Des mauvais acteurs qui seront maintenant poursuivis en justice
Comme le précise la Dogecoin Foundation dans un second tweet, le présent dépôt de marque a été fait pour couper l’herbe sous le pied à des acteurs malveillants, qui cherchaient à déposer ces éléments pour récupérer, à leur profit, l’image de marque du Dogecoin.
Un point d’ailleurs confirmé par le membre du conseil de la Fondation Jens Wiechers. Ce dernier a en effet voulu rassurer un fan du mèmecoin au Shiba emblématique qui se demandait s’il serait toujours possible de produire et publier d’innombrables mèmes inspirés du Dogecoin. Jens Wiechers a donc confirmé par la positive :
« Oui. Le problème n’est pas (et n’a jamais été) l’utilisation dans des mèmes et autres [du Doge], mais les tentatives d’enregistrement [de marque] par des personnes totalement étrangères à Dogecoin. Ce qui n’a vraiment de sens que si elles veulent ensuite extorquer directement la communauté ou le projet Dogecoin, les développeurs, la Fondation, etc. »
Même si cela peut paraitre étonnant vu ses origines humoristiques, le Dogecoin a donc maintenant une image de marque à défendre. Il faut dire que le mèmecoin fait désormais brasser des centaines de millions de dollars quotidiennement sur le marché des cryptomonnaies. Et sa disponibilité prochaine (et déjà en test) sur le wallet crypto du très populaire courtier Robinhood risque encore d’accroître la liquidité et les échanges de Dogecoin.
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